Compagnie l'Ouïe Fine

Préserver et interroger les mémoires collectives Susciter des rencontres artistiques inter-culturelles

Créée en 1993, par Didier Pietton, la compagnie l'Ouïe Fine rassemble une vingtaine d'artistes du spectacle vivant autour de créations musicales.
Collectionneur émérite, de pendules, de casquettes ou … de musiques, il n'est pas surprenant que Didier Pietton aime les répertoires : il y plonge avec délectation pour nous proposer une musique délicate et imagée, comme pour s'adresser à la mémoire collective, la nôtre.
Les thèmes sont travaillés, explorés à la façon du jazz ou de la musique classique, mais toujours avec le même souci d'être entendus par tous les publics.Son passage chez Art Zoyd
a certainement renforcé encore son goût pour la musique évocatrice, si prisée par le théâtre ou la danse.
Pas question ici de passéisme : les créations sont originales et la " récup' " est tout simplement assumée voire revendiquée. Quels que soient les spectacles proposés, quels que soient les répertoires abordés, humour et dérision ne sont jamais absents.
Pas de concession à la facilité, c'est bel et bien à notre intelligence que les spectacles de l'Ouïe Fine s'adressent
.

Didier Pietton, directeur artistique

SaxophonisteCompositeur et arrangeur.
Crée en 1993 la compagnie l'Ouïe Fine

Des répertoires, j'en ai déjà pas mal ; à commencer par celui où je note les adresses favorites de mes amis et des lieux que je visite, ou d'autres qui me servent à tenir des comptes… Mes répertoires préférés sont mes carnets intimes d'émotions, carnets de voyages réels ou rêvés, abécédaires infinis et perpétuels des traces, empreintes, séquelles ou cicatrices laissées par le temps, par le métronome des temps passés.Ils sont évidemment faits des musiques traversées depuis l'enfance, répertoires populaires ou académiques, festifs ou tourmentés, tous rattachés à des époques, des évènements précis… Répertoires joués, pratiqués, travaillés ou écoutés, voire simplement entendus.
Je perds mon temps à chercher un classement universel ouvert, partagé, public, genre catalogue… carnet à spirale comme dans la chanson. Mais c'est finalement sous la forme des charades à tiroirs, à ellipse que tout ça me revient et ressort en spectacle, répertoire de bric et de broc.
Ca sent la récup', le recyclage. Le temps a fait son travail d'érosion et de patine du souvenir, l'encre s'est effacée et c'est tant mieux ! "
Retour